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SOCIÉTÉ
DES _ LETTRES, SCIENCES ET ARTS, ET D'AGRICULTURE |
DE
_ METZ.
vIN® ANNÉE
1826 —1897.
391959 -B
LAMORT, IMPRIMEUR DE LA SOCIÉTÉ,
MAI 1827.
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RAPPORT LES CONCOURS DE CHARRUES QUI onr EU LIEU EN OCTOBRE 1826, |
Par M. MUNIER, CAPITAINE D°ARTILLERIE, |
Moser Léonard , charron à Courcelles- Chaussy, ayant apporté quelques modifications à la charrue qu'il a présentée au dernier con- cours (*);, proposa à la Société des lettres,
(*} La chaîne qui réunit l'age à l’avant-train a été disposée presqu’horizontalement. | Les roues de l’avant-train ont été plus écartées qu'elles ne
l’étaient d’abord, de sorte que la charrue n'est plus versante. Les boîtes de roue sont en fonte de fer , l’essieu en fer, et les
petits bouts des moyeux sont garnis de boîtes en fer qui servent de frettes et qui préservent les extrémités. de l’essieu. ._ Le coutre a été placé à 17 lignes sur la gauche de la pointe du soc, afin que la face gauche de la raie ne s’écrête pas. Le soc peut s’enlever facilement quand on veut le rebattre; à cet effet il est maintenu par une bride à l’aide d'une vis seulement. Enfin, le versoir a été modifié et délardé dans sa _ partie postérieure et inférieure , afin d'offrir moins de résistance à la terre retournée. Gette charrue coûte 100 fr. avec avVant-train, et 52 fr, sans ayant-train,
(4)
sciences et arts, et d'agriculture de Metz, d’être juge dans un nouveau concours qu’il allait faire annoncer dans les journaux du département de la Moselle. La Société accédant à la demande de M. Léonard, dans le but d'éclairer de plus en plus les agriculteurs sur la meilleure charrue à employer, nomma pour procéder auxdites ex- périences, une commission composée de MM. Bouchotte (Emile), Woisard, Lallemand, Herpin'et Munier; mais M. Woisard n'ayant pu se rendre à Courcelles, il a été remplacé par M. Chambille. |
La commission s’est transportée à Courcelles le 2 octobre, jour indiqué pour le coucours. Aucune autre charrue que celle de M. Léonard n'a été présentée ; mais la commission avait em- mené avec elle une charrue de M. de Dombasle appartenant à M. Emile Bouchotte , afin de la faire labourer comparativement avec: celle de M. Léonard , danse cas où M. dé Dombasle n’en aurait pas lui-même envoyé une au Concours ; de sorte que les expériences comparatives ont porté sur ces deux charrues et sur celle qu'on emploie ordinairement à Courcelles.
On a d’abord fait labourer ces charrues dans un champ situé sur le revers d'une colline et dont la terre est argileuse , forte et très-difficile à . Rbourer ; le billon longeait la colline et les sillons
(5)
présentaient une pente peu forte dans le sens de leur longueur. |
Les charrues ouvraient leurs raies en jetant la terre vers le sommet de la colline , quand elles traçaient les sillons montans, et vers le bas. en traçant les sitlons descendans ; circonstance de labour qu’on n'avait pas-examinée dans le premier concours et daps laquelle il était essentiel devoir travailler les charrues, puisqu'elle se rencontre journellement en agriculture.
On a attelé quatre chevaux ordinaires du pays ‘”, d'abord à la charrue de M. Léonard; on à es pliqué immédiatement le dynamomètre entre la volée de derrière et l’avant-train, puis l’on a fait tracer de suite six sillons par cette charrue qui a été tenue successivement par les sieurs Lemoine et Lallemand, cultivateurs à Courcelles, et par ke jardinier de M. de Pange. Un Tome condui- sait les chevaux. |
Un grand nombre d'agriculteurs assistaient à ces expériences.
Les résultats qu'on a obteans en faisant Jlabourer la charrue. de M. Léonard, sont. consignés dans
le tableau suivant :
(*) Les deux chevaux de la file de gauche étaient de force médiocre ; ceux de la fle de droite étaient plus. faibles encore.
(6) Longueur des sillons tracés par cette charrue, 164 mètres.
meme
Erroar
DÉSIGNATION rs: LARGEUR |Enfon- | moyen
«|
tros de la cement de DES SILLONS. re Puel pe pondant kil] ver, Sillon. montant... | 31-307 | 7° à 7°-61| 4° | 345 | | 2e. Sillon, descendant... |3-30/| 7°à8° 15° | 355 | | 3e, Sillon, montante... | 3-157| 7° à 8° 458 | éce Sillon, descendant. | 3 gage |6°-61| 393 | | 5°, Sillon, montant... | 3-45" | 7° à 9° ” | 6e, Sillon, descendant. | 3!-30/| 7° à 9° 398 |
| kil | Moyennes totales... Eos | 7°=0! | 5°" | 393
OBSERVATIONS. Dans le tracé de la portion la plus montante du pre- mier sillon, le dynamomètre n’indiquait qu’une traction de 330 kil. ; l’enfoncement du soc était alors de 7°.
. Les raies des sillons montans n'étaient pas nettes: la terre enlevée par le s0c a passé en partie pardessus le: versoir, est tombée dans la raie et a encombrée.
. Les raies des sillons descendans étaient assez nettes.
® Le labourétait bon ; les raies avaient la même profon- on dans toute leur largeur.
D’après le rapport des trois cultivateurs qui ont dirigé cette charrue , elle est très-facile à conduire et se main- tient presque d’elle-même constamment à la même pro-
‘fondeur en terre.
Le travail des chevaux était forcé.
( 7.)
On a attelé ensuite les quatre mêmes chevaux à la charrue de M. de Dombasle, n°. 749, et on l’a fait labourer immédiatement à côté des. dernières raies ouvertes par la charrue de M. Léonard. Elle a été successivement conduite par le fermier de M. de Pange qui laboure dans sa ferme avec une charrue pareille, et par M. Wil- laume fils, ancien élève de M. de Dombasle, qui se sert souvent d’une charrue du même modèle dans la ferme de monsieur son père. Un homme conduisait les chevaux.
: En traçant les deux sillons d’enrayement , la charrue a fait beaucoup de manques de labour que les membres de la commission ont attribuées, en grande partie, à ce que les chevaux de la file de droite étaient moins forts que ceux de la file. de gauche , et que par suite ils ont été souvent entraînés hors de la raie. Cette circonstance étant défavorable à la charrue de M. de Dombasle, qui exige une grande régularité dans l'allure des chevaux, la commission n’a pas jugé convenable de la soumettre à l'expérience avec ces quatre chevaux. | D |
On a fait labourer comparativement une. char- rue ordinaire du pays, dont le versoir, mal con- tourné , avait 39 pouces de longueur et s’écartait du sep de 15 pouces à sa partie postérieure.
On a attelé quatre chevaux à cette charrue;
(8) on l’a fait enrayer à côté desraies ouvertes par la charrue de M. de Dombasle, puis on lui a fait tracer de suite cinq sillons. Les résultats donnés par cette expérience sont consignés dans le tableau suivant :
DÉSIGNATION
DES SILLONS.
‘ae, Sillon, montant..| 3/-20/ a°. Sillon, descendant! 3-45! | 7° 9° 5°.61 437 3-45" | s°a9° | 56 | 883
3e, Sillon, montant... 4°, Sillon, descendant] 3-40” | 9° 62 3 =20/ 8° à 9° o.6l
be, Sillon, montant.ee
3! 3 4"
. Moyennes totales.
ce charrue est moins facile à tenir qe celle de M. Léonard.
Les raies des sillons montans sont encombrées per la terre qui passe à gauche du sep et pardessus Îe versoir.
_ Les raies des sillons descéndans sont moïns nettes que celles des sillons descendans tracés par la charrue de
M. Léonard. Le travail des chevaux était forcé.
o 0 Ré = RES CSS ON Se ee mm mr L Le ——
| ‘(9 ) | : En attendant que:la charrue de M. de Dom basle pût être soumise à l'expérience , la com mission, réduite à trois membres par le départ de MM. Bouchotte et Lallemand , a fait labourer de nouveau la charrue de M. Don attelée des mêmes chevaux; on l’a fait enrayer à CÔté des raies ouvertes par la charrue ordinaire dù pays, puis on lui a fait tracer quatre sillons. .. Les résultats donnés par cette seconde expé- Tience sont consignés dans le tableau suivant :
Longueur des sillons , 164 mètres. |
1 © [Error | DÉSIGNATION TES a. à à tracer à bande |
| pessusons. | cave | detre | dus. — sue | dE dant.
! | | > LE” | a jaer, Sales, descendant : 31-51 1.8 . 4°-6!à5°-6! 294 | 2°, Sillon, montant..…| 3-20! 9° | 4°.61 | 289 . À 3°, Sillon, descendant) #45" og + 5° 304 | | 4°. Sillon ; montant... ‘8-30! 9° ‘| 5°26° | 296 À rs | kil. n Moyennes es lo! | 890! | 6° 206 .
OBSERVATIONS.
Le “ardinier de M. le général Semélé, qui conduisait | . la charrue , a trouvé qu’elle était FHrauls à tenir et .. _ qu’elle labourait bien, Les raies des sillons montans n'étaient pas nettes; | | 2
(2) elles étaient encombrées par la terre qui passait par-
dessus le versoir. Les raies des sillons descendans étaient assez bien
déblayées. La profondeur de chaque raie était assez uniforme. Pendant qu'on faisait labourer la charrue or- dinaire et celle de M. Zéonard pour la seconde fois , M. Willaume fils , sur les vives sollicitations du rapporteur de la commission, qui tenait à effacer de l'esprit des agriculteurs présens , le mauvais effet qu'avait produit sur eux le labour : détestable exécuté par la charrue de M. de Dom- basle attelée de quatre chevaux et enrayant, M. W. illauine, dis-je, avait eu la complaisance d’aller chercher, à une lieue du champ des expériences, deux forts chevaux appartenant à Monsieur son père et qui labourent souvent avec une charrue de M. de Dombasle. Les circonstances paraissant alors favorables, puisqu indépendamment de chevaux exercés., il _se trouvait aux expériences un ancien élève de M. de Dombasle qui avait une grande habitude , de labourer avec sa charrue et qui voulait bien se charger de la tenir constamment, la com- mission n'a pas hésité à la soumettre à l'expé- rience comparative. | | On a fait tracer à cette charroe quatre sillons .à côté des raies .ouvertes en dernier lieu par la charrue de M. Léonard.
(nu) Les résultats obtenus dans cette expérience sont consignés dans le tableau suivant : Longueur des sillons , 164 mètres. DÉSIGNATION | TEMPS | tueuse. | BFrORT
: moyen à tracer la bande ment | de traction. | DD
chaque de terre corr n- DIRE sillan, | retournée, | 94 #06. dant
n » |» ] 4er ease| 4-81 | 32 3 9°: à12°| 5° k7° 348 (3). 4. Sillon, montant | 3-30! | 21° |14025°| 354 (4)
OBSERVATIONS.
.@) Pendant qu’on traçait le premier sillon, ux homme conduisait les chevaux au cordeau. _ Ü a été impossible de relever les largeurs et profon- deurs de la raie en ses différens points, et de noter les efforts de traction, attendu que la charrue n’a bien la- bouré qu’en deux endroits seulement de la Pr de ce premier sillon. | _. Les chevaux étaient excités, même aburie, par les nombreux et trop bruyans spectateurs qui se portaient en foule autour d’eux pour voir travailler la charrue; aussi a-t-elle été presque constamment à droite et à gauche de la raie qu’elle devait ouvrir, sans labourer.
(2). En traçant le second sillon, M. #Willaume con- duisait lui-même les chevaux.
La charrue a mal labouré et a fat un ur nombre
(12) de manques, de sorte qu'après ce second tour, les culti- vateurs ne l'ont plus suivie , là considérant, sur ce simple essai , comme étant trop dificile à tenir et donnant un labour trop incertain pour être admise dans leurs fermes. __ (3) Entraçant le troisième sillon , la charrue a très- bien labouré, la raie était parfaitement déblayée et nette, mieux tracée que celles qui ont été ouvertes dans le même sens par la charrüe de M. Zeéonard, ce qui nous a confirmés dens l’opinion où.nous étions que les man- ques de labour des sillons précédens ne devaient pas être attribuées entièrement à la tenacité de la terre, mais qu’ellés étaient dues en grande partie à l'allure des chevaux, à l’afiluence des spectateurs et à Pintimi- dation qu’elle produisait sur M. #Fïillaume qui ne pou- ‘vait labourer devant tout ce monde aussi bien qu'il a coutume de le faire dans les terres de M. son père.
(4) Le quatrième sillon a été bien tracé, mais une
partie de la terre enlevée par le soc a passé pardessus le . versoir, est retombée dans la raie et l’a encombrèe.
Le travail des chevaux était beaucoup trop fort.
Nota. Il paraît très-difficile d'obtenir un bon labour et.sur-tout des raies bien nettes, quand le versoir jette les terres vers le sommet de la côte; et cependant le pro- priétaire d’un chanip enclavé dans d'autres champs qui ne lui appartiennent pas, est obligé de labourèr de la sorte la partie basse dé ce champ, pour ne pas dénner à son voisin sa couche de terre cultivée.
. D résulte des expériences comparatives faites sur ces trois charrues, labourant. avec. une vi- tesse d'environ 49 mètres par minute, sur le . revers d une colline-et dans une térre extrême ‘ment tenace , que, si Pon di a Ées efforts de
sd ina a =
(13 ) tracton à un travail uniforme correspondant à une même tranche de 10° sur 5° ou de 5o pouces quarrés , ces. efforts sont à fort peu près : 343 kilog. pour la charrue de M. de Dombasle.
399 id. . id. . deM. Léonard (*).. 440 id, id, . “à ordin. de Courcelles,
. ‘Or, les nombres 343, 399 et 440 sont à peu près dans le rapport des nombres plus sim- ples6,7et8; donc la charrue de M. de Dom- basle pourrait faire dans ce terrain avec six che- vaux, presque le même travail que ferait avec sept chevaux, la charrue de M. Léonard, et avec huit , la charrue ordinaire du pays de Courcelles; Mais il est à remarquer que l’enfoncement moyen du soc a été un peu moins grand avec la charrue de M. de Dombasle, qu'avec la charrue de M. Léoriard , et'que la différence a été plus sensible encore avec la eharrue ordinaire, ce qui doit di- _minuer peut-être la différence entre les tractions ; puisque la terre doit offrir d'autant plus de tenacité qu’elle se trouve à une plus grande profondeur. _ Quant ax labour et à la facilité de conduite des. charrues ; celle de M. Léonard a obtenu, dans ces expériences , -yne supériorité marquée sur celle de M. de Dombasle, e: et aussi sur "la charrue ordinaire.
: (*) Moÿenne totale résultant des dix sillons que cette charrue à tracés en deux reprises,
(14)
Après cette première série d'expériences faites sur le revers de la colline, on a fait labourer les charrues de M. de Dombasle et de M. Léo- _nard au pied de cette même colline, dans un champ situé en terrain horizontal, dont la terre était argileuse, propre au moulage et paraissait
être un peu moins difficile à labourer que celle |
du champ situé sur le revers.
: On a fait d’abord tracer quatre sillons à la charrue de M. de Dombasle attelée des deux mêmes chevaux. M. #illaume a constamment tenu la charrue et a conduit en même temps les chevaux.
Les résultats de cette expérience sont consi- _gnés dans le tableau suivant :
Longueur des sillons, 150 mètres.
t à tracer bande de terre
des sillons. ST retotiniée:
er, Sillon..… at, Sillons..… 3°, Sillon..…....
| 4°. Sillonssooe
(15) OBSERVATIONS. … Les quatre sillons ont été très-bien tracés et sans au- Cune manque de labour; les raies étaient bien nettes et bien déblayées; le versgir a retourné et amenuisé parfai-
tement la terre , absolument comme dans les expérien- ces du premier concours.
Le travail des chevaux était beaucoup trop fort.
Immédiatement après cette expérience, on a fait labourer la charrue de M. Léonard à côté des raies ouvertes par celle de M. de Dombasle; ; On lui a fait tracer également quatre sillons con- Sécutivement ; elle était attelée des quatre mêmes chevaux que précédemment.
‘Les résultats de cette expérience sont consi- gnés dans le tableau suivant :
Longueur des sillons, 150 mètres.
Jo
TEMPS e EFFORT
DÉSIGNATION employé ER RE Enronxcement moyen " à tracer | binde de terre de traction des silons. chaque na Le du soc, correspon-
_ sillon, dant,
er, Sillon.…... | 3/-3o! | 7°309° | 5x6 | 30
2€, Sillon...…. | 3! 8° à0° 5° 423
3°, Sillon..….. | 2-45! | 9°à10° | 6° à 7° 398 | 4°. Sillon..….... | 2/-45" | 8° à o® 5° à 6° 351
(56) OBSERVATIONS: ‘La charrue a fait plusieurs manques delabour, et'les raies qu’elle a ouvertes étaient moins nettes et moïnè bien déblayées ‘que celles qui ont été ouvertes par la tharrue de M. de Dombasle.
Le travail des chevaux était forcé. ?
Il résulte de ces deux dernières expériences faites sur les éharrues de MM. de Dombasle et Léonard, labourant avec une vitesse de 50 mètres environ par minute, dans un terrain ergileuk et'de niveau , que les efforts moyens de traction, rapportés à un travail uniforme et correspondant à une tranche de‘56 pouces quarrés, sont: pour la charrue de M. de Dombasle... 346"
id. de M. Léonard... 438
Ces nombres sont à fort peu près dans Île rap- port de 6 à 7 1/2 qui ne diffère pas beaucoup du rapport résultant des expériences faites dans le premier champ. De sorte que la charrue de M. de Dombasle économiserait un cheval sur sept, ‘pour faire le même travail que « celle de M. Léo- nard, et en r exécutant mieux qe celle - - di en terrain horizontal.
On doit faire onde qué:les expériences de Coureelles . laissent ‘beaucoup à désirer: le jour avait été ou choisi, en ce sens que quelques-
“uns. des assistans . se n du lendemain dela
‘fête du village, étaient loin d'apporter le calme
: r 17) indispesable pour bien faire des expériences ; presque tout le monde voulait y commander ; de | plus. le départ inopportun de MM. Bouchotte et Lallemand avait réduit la commission À un trop petit nombre de membres pour que toutes les cir- constances du labour pussent être bien observées.
Toutes ces contrariétés ont vivement fait sentir le besoin de procéder à de nouvelles expériences comparatives sur les mêmes charrues , avec plus de calme et de précision, avant de porter un jugement sur leur mérite relatif; C’est pourquoi um nouveaü concours a eu lieu le 25 et le 26 octobre, dans la ferme de Moncel appartenant à. M. Emile Bouchotte.
Les membres de la commission présens à Ce dernier concours étaient MM. oisard, Bou- chotteet Munier ; monsieur Léonard et d’au- tres charrons assistaient à ces expériences com- paratives, ainsi que plusieurs agriculteurs venus tout exprès à Moncel, afin de pouvoir juger par eux-mêmes du mérite des charrues présentées.
Les charrues qu’on a fait labourer compara- tivement dans ce nouveau Concours, sont:
1° Une charrue de M. Léonard, autre que celle qui avait travaillé à Courcelles, mais cons- truite d’après les mèmes principes; a
2° La charrue de M. de Dombasle, n°. 750;
3° La charrue dont on se sert ordinairement dans la Wavre; | ‘à
(18)
4 Une charrue présentée par M. Bertrand, imaître de Poste à Jarny.
On a fait labourer successivement ces quatre
charrues dans trois champs voisins, situés en terrain horizontal, dont la terre était argileuse, propre au moulage et dans un état moyen: de sécheresse malgré les pluies qui avaient précédé le jour des expériences; de sorte qu'elle était encore assez meuble. Ces champs, dans lesquels on avait récolté du blé en 1826, n'avaient encore reçu aucune cul- ture et leur sites était couverte de chaume et de graminées.
D'après la nature de la terre, l'époque était la plus favorable pour labourer ces trois champs. Le 25 octobre, on a d’abord attelé à la charrue de M. Zéonard, deux forts chevaux appartenant à M. Bouchotte, et l'on a fait tracer deux sillons pour enrayer et pour montrer aux agriculteurs présens comment elle labourait.
En enrayant ; la charrue a rarnassé beaucoup d'éteules et s’est fortement engorgée , ce qui em— péchait le lé soc de s'enfoncer assez avant ; elle n’a cependant point fait dé manques de labour. At- tribuant cet effet d'engorgement au coutré, qui entrainait beaucoup de chaume , M. Léonard l'a Enlevé _pour tracer les sillons NE
On a placé le dynamomètre entre la volée et
| (19) l’avant-train , et l’on a fait tracer six sillons consé- cutivement à cette charrue qui a été tenue par les sieurs Deschins, Gentil, Mabire et Louis, tous quatre cultivateurs.
Les résultats donnés par cette expérience sont consignés ( dans le tableau suivant :
Nota. Dans toutes les expériences qui suivent , on s'est servi de l'aiguille mobile du dynamo- mètre pour relever les efforts de traction, et l'on. doit conseiller de s’en servir dorénavant dans les expériences de ce genre, parce que cette aiguille offre plus de facilité pour l'observation et par suite, donne plus d’exactitude dans les résultats, que la grande aiguille qu'il faut ra- mener néctiient en arrière pour connaitre l'effort réel de traction à chaque instant; manœu- vre qu’il est très- pénible de faire en Mis IE faudrait, pour des expériences de ce genre , que la pointe de l'aiguille mobile aboutit aux divisions : du plus grand limbe du dynamomètre.
(20)
TABLEAU des expériences faites à Moncel,
sur la charrue de M. Léonard. Le billon court de l’ouest à l'est. Les sillons ont 350 mètres de longueur.
EFFORT
[Dési@NATION | TES | LancEUR |Exrncere] FEFOR | | à Let _ moyenne moyen de traction DES SELON sillon, de a raie. du soc. Th | | | kil 1% Sillon 8! 11° 7°=9 262 (1) | a°. Sillonsess. 6-30! 10° 6! 6°..6! 248 | (2) | 3, SITloN.sosee 7 . 1 1° 60.31 213 (3) | | 4°. Silloneessese 7! 10°. 6! 6° 213 (4) | ÿs, Silon.sscesee 6'-3a!! 119 | 6° 189 (6) | | 6°, Sillon..….s..…. | 7! 10°-6! | 6° const.| 222 (6) | Si kil | Ë mens 7e" |a° 6°=4! | 222 $ par À 6-50 !fro9sét | 6frat los | Moyennes totales. | 7! 1090! 6°-3! | 225 | OBSERVATIONS.
(1) En traçant le premier sillon, la charrue s'est en- gorgée comme quand elle labourait avec le coutre et en- rayait; une portion de la terre enlevés parle soc a passé par la gauche du sep, et est retombée dans la raie qui
n’était pas bien déblayée.
RER
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| (21)
(2) En traçant le second sillon , la charrue a labouré absolument de la même manière qu’en traçantle premier; c’est pourquoi M. Léonard a remis le coutre en place pour tracer le troisième sillon. >
(3) En traçant le troisième sillon , la charrue s’est en- gorgée autant qu’en traçant les précédens ; dé plus, elle a fait une manque de labour de 44 pieds de longueur provenant de l’engorgement ; la raie n’était pas bien nette.
(4) La charrue ne s’est point engorgée en traçant le quatrième sillon, et la raie était plus nette que les pré- cédentes.
(5) En traçant le cinaise sillon, la charrue ne s’est engorgée que dans les 100 derniers pieds ; le coutre a cependant ramassé les éteules comme à l'ordinaire ; la raie était assez nette.
(6) La chärrue s’est engorgée trois fois en traçant le sixième sillon ; le laboureur, en appuyant sur les man- ches et secouant la charrue , l’a désengorgée chaque fois; mais; pendant qu’il exerçait cette pression, la roue qui était dans la raie ne tournait plus. del
Il est essentiel de faire observer qu’en traçant les cinq premiers sillons, on n’a point cherché à désengorger la charrue, comme cela se pratique ordinairement, afin de mieux juger de son mérite intrinsèque.
Les quatre cultivateurs qui ont tenu fa charrue ont trouvé qu elle était très-facile à conduire , maïs que le travail des chevaux était forcé.
Observations générales. |
La charrue a exigé un effort de traction plus grand pour tracer-les sillons pairs , que pour tracer les sillons impairs , bien que la largeur et la profondeur moyennes des raies de ces derniers soient plus grandes que celles-des
(22) raies des sillons pairs ; ce fait tient, sans aucun doute, à ce que les premiers sont tracés sur le versant du billon exposé au. nord, et que Les sillons impairs au contraire sont tracés sur le versant opposé qui, d’après la direc- tion du billon, reçoit les rayons solaires plus Pelomb pendant toute l’année.
La largeur moyenne de chacune des raies des trois sillons impairs est le tiers de la largeur moyenne totale des trois raies impaires; cette largeur moyenne totale elle-même a été déduite d’un grand nombre de largeurs partielles prises dans toute la longueur du champ.
Îl en est de même de la largeur moyenne de chacune des raies des trois sillons pairs.
-À l'effet d'obtenir ces largeurs. moyennes, après avoir tracé les deux sillons d’enrayement, on a disposé des piquets à 25 mètres environ de distance les uns des autres , extérieurement, et à un métre de la face derbi des deux raies ee vertes ; puis ; après aVoir tracé les six sillons, on a relevé vis-à-vis de chaque piquet la largeur totale des trois raies correspondantes etl’on a pris, pour la largeur de chaque raie, le tiers de la largeur moyenne totale; voilà pourquoi la largeur des bandes de terre indiquée dans le tableau précé- dent, est la même pour les trois raies impaires et aussi pour les trois raies paires. Il eùt été plus exact de relever les largeurs aprés avoir tracé chaque
(23) sillon ; cependant le résultat final eût été le mème, puisqu’en définitive on ne compare les charrues que d’après les moyennes totales; d’ailleurs, le petit nombre de membres présens n’a pas permis: de le faire: cela eût apporté de trop grands retards et eût impatienté bién davantage les agriculteurs présens qui, n'ayant pas une idée exacte de la manière de faire des expériences et pressés de s’en retourner, étaient déjà très- fatigués des lenteurs indispensables qu’entraînait
la notation des faits relevés après le tracé de cha-
que sillon.
L’enfoncement moyen du soc donné dans le tableau précédent , est également une moyenne prise sur 40 à 60 profondeurs partielles relevées de distance en distance dans la longueur de cha- cun des sillons , immédiatement en arrière de la: charrue, de sorte que, sous ce rapport, le ré- sultat obtenu ne laisse rien à désirer.
Il en est dé même Le efforts mOyEns de traction.
Enfin, Pon a apporté tous les soins possibles
pôur pouvoir compter sur les résultats de ces
expériences , et si l’on croit y remarquer quelques
_ anomalies, elles proviennent de ce que la terre
de deux sillons, même quand ils se touchent, d'est pas toujours identique et par conséquent ne peut pas toujours donner des résultats iden--
(24) h tiques. Les membres de la commission ont, par exemplé, constamment observé que, dans ce terrain argileux et de niveau, la terre des sillons les plus rapprochés des raies de séparation des billons, était beaucoup plus compacte et plus tenace que celle des sillons plus voisins du milieu du billon ; ce qui explique pourquoi, dans l’ex- périence suivante , la charrue de M. de Dom- basle a mal eur dans un champ où elle : a. tracé ensuite des sillons trés-réguliers.
On a fait labourer , dans lé billon immédia- tement voisin , la charrue de M. de Dombasle, n°. 750, qu’ a a attelée des deux mêmes che- vaux que précédemment.
Le sieur Deschins, cultivateur flamand au service de M. Bouchotte, très-habitué à con- duire cette charrue, l’a constamment tenue dans cette expérience. à
On a tracé les deux sillons Tente ement dans les raies des billons, comme on l'avait fait avec la charrue de M. Léonard. |
La charrue a mal labouré . le soc s’est en- foncé de 3° à 7°, et par conséquent d’une manière très-inégale ; de plus, elle a fait plusieurs man- ques de labour dans chaque raie. |
On lui a fait tracer ensuite deux sillons.
_ Les résultats donnés par cette expérience sont consignés dans le tableau suivant : :
(25 )
Long œueur des sillons, 350 : mètres.
S | | TEMPS : EFFORT DESIGNATION employé LARGEUR |Exroncxmenr rauyen à tracer muyenne moyen de traction DES sILLONS. chaque | jelaraie, | dusoo. | °orrespen- sillon, de | dant.
kil.
2e Sillon..….....es 6! : 10°-.61 - 214 (2)
OBSERVATIONS.
(1) En traçant le premier sillon, la charrue s’est en- gorgée au point que Le soc s’est relevé et qu'il a fait deux manques de labour de 22 mètres de longueur cha- cune,; au bout du sillon, on a débarrassé la charrue de la terre qui l’engorgeait.
(2) Dans le tracé du second sillon, il y eut de nou- veau un fort engorgement : le soc s’est relevé, n a presque pas labouré dans la longueur de 42 mètres où il s’est enfoncé de 3 pouces au plus, et souvent n’a pas entamé le terrain. |
Le travail des chevaux était forcé.
Immédiatement après avoir tracé ces deux sillons , la pluie étant survenue , on a été forcé de discontinuer les expériences pendant deux heures. _ |
Après cette averse, comme la nuit approchait et que plusieurs ee venus de loin. dé siraient voir labourer comparativement la char-
Fi
( 26 ) rue ordinaire de la Wavre (*), on a fait labourer cette charrue dans le billon voisin de celui où ävait labouré la charrue de M. Léonard.
On l’a attelée des deux mêmes chevaux et on lui a d’abord fait tracer deux sillons pour enrayer ; mais à cause du déclin du jour on n’a donné à ces. sillons que 151 mètres de longueur. On a fait ensuite labourer la charrue.
Les résultats donnés par cette expérience sont
consignés dans le tableau suivant : mm
£ TEMPS EFFORT DÉSIGNATION employé LARGEUR |Exroncxmsnr moyen , à tracer moyenne moyen de traction DAS SILLONS. chaque | delaraie, | dusve, | °respon LE : . . kil 2, Sillon....soee 3! 109 6°-61 203
a9, Sillomissss | 3 | 9-6 | 7°-4 | 615 Be. Sillon.. co. 3! 10° | ? 0.4! 208 7°-4!
4°. Sillon. 0020.00
impairs..…..
pairse.ss
MÔYENNES des sillons
Moyennes totales.
(°) Cette charrue diffère principalement de celle des en— virons de Métz-et de Courcelles , 29 En ce que l'avant-train est porté sur deux roues de
2 ee …:
(27 } manque de labour; eile a bien tracé les sillons, mais les raies sont moins bien déblayées que celles qui ont été ouvertes par la charrue de M. Zéonard, ce qui provient de ce que la terre passe par dessus le versoir qui m'est pas un peu assez élevé par derrière.
Cette charrue a, comme celle de M. Zéarard, exigé un effort de traction plus grand pour tracer Îes sillons _ pairs que pour tracer les sillons impairs, les efforts: étant rapportés à une même tranche de 70° quarrés..
Le travail des chevaux était forcé. |
Nota. La largeur moyenne des deux sillons impairs a été prise sur les deux raies à la fois; il-en est de- même de celle des sillons pairs. De plus, cette largeur moyenne a été déterminée pas le procédé indiqué ci- devant. |
La nuit a forcé de remettre aw lendemaïn les ex- périences suivantes. |
Le 26 octobre, la commission a continué l’ex- érience sur la charrue de M. de Dombasle ; elle lui a fait tracer quatre sillons. à la suite de: ceux qu'elle avait tracés la veille. Un garçon de ferme de M. Bouchotie, qui Manœuvre cette charrue avec une grande-
2 pieds 6° de hi dont les rais déliés. sont assemblés par un cercle en fer qui sert de jantes et de bande de roue;
2° En ce que la chaîne à anneau qui réunit l’age à l'avant train est presqu'horizontale, et doit faire presser moins for— tement l'age sur la sellette ;
3° En ce que la forme du versoir ps de celle du.versoie de M. de Dombasle.
( 28 ) habileté, l'a tenue constamment dans cette ex- périence et a dirigé en même temps les chevaux. Les résultats obtenus sont consignés dans le tableau suivant :
Les sillons ont 350 metres de longueur.
DÉSIGNATION un LARGEUR |Exroncmnr
a tracer moyenne .moyen
DES SILLONS. chaque | delaraie. | du soc.
sillon,
ne end
1, Sillon......….
2°. Sillon. 000000 8e, Sillon.… COIN
4°. Sillon....…...
MOTENNES, y or Sillons
résultats imp airs.
des denx
cr Siltons
le a